• Nouvelle

    Souhaitant me remettre à l'écriture, je fais mon retour ici pour écrire simplement une nouvelle.

     

    Chloé

  • 1

    4 mois plus tard

    Je profitais d’une soirée chez mon nouveau copain devant un film. Ça faisait simplement dix jours que nous étions ensemble mais je n’étais pas spécialement attachée à lui. J’espérais simplement que ça viendrait avec le temps.

    Nous étions assis sur son canapé mais nous ne regardions pas spécialement l’écran, je le sentais préoccupé par notre proximité, il attendait le moindre signal de ma part pour assouvir ses pulsions. Ignorant ce ressenti et souhaitant diminuer cette proximité, je faisais semblant d’être concentrée sur ce film. Mais ne pouvant plus se contenir, il commença à m’embrasser. Baiser auquel je répondis tout d’abord avec envie. Submergé par cette fade excitation que je ressentais, nos deux corps bouillant se rapprochait l’un de l’autre. Puis il glissa sa main le long de mes fesses pour finir par venir titiller mes parois vaginales humides. Sans comprendre le tourbillons d’émotions néfastes me dévorant, je dû lui réclamer d’arrêter ce qui était en train de se produire.  Dans cette ambivalence, je me retrouvais oppressée entre cette inhibition et ma propre envie que je ne pouvais satisfaire. Ce n’était pas la première fois que nous vivions ensemble ce scénario et je me désolais de ne pouvoir le satisfaire.

    -          Je ne comprends pas me lâcha-t-il blasé.

    -          Je ne sais pas, répondis-je perdu dans mes affects.

    -          Ça fait un moment qu’on est ensemble maintenant, on n’a plus quinze ans. Tu es vierge ?

    -          Non, insistais-je blessée.

    -          Alors ? C’est quoi le souci ? Tu ne tiens pas à moi ?

    -          Si mentis-je, c’est juste que je ne sais pas, répondis-je lasse.

    Ne comprenant pas mon attitude, il n’ajouta rien et se leva afin de débarrasser notre repas. S’occuper le corps pour ne pas s’occuper l’esprit. En attendant qu’il range la table basse, je faisais mine de regarder le film. J’étais complétement perdu dans mes sentiments et je ne comprenais pas moi-même mon attitude. Je le sentais lui aussi agacé.

     

                    Quelques jours plus tard, je me retrouvai de nouveau chez lui. Ne sachant comment occuper le temps et l’espace, nous nous regardions une fois de plus un film. La scène se reproduisait, il commençait à se rapprocher de moi et à m’embrasser. Lasse, je répondais à cette approche et je le laissais me déshabiller ne sachant comment réagir. Je me retrouvais alors complétement nue face à lui, il se contenta alors de baisser son pantalon, il s’approcha de mon corps immobile et me murmura un « s’il te plait ». Un bref silence s’installa, je fini par lui répondre un simple « oui » appréhendant sa réaction si je le repoussais. Il posa ses lèvres sur les miennes, enfila son préservatif et me pénétra.

    Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il m’arrivait, mon esprit semblait dissocié de mon corps à tel point que mon corps, lui était incapable de prendre le moindre plaisir alors que mes pensées se retrouvaient paralysées. Comme étrangère à moi-même, je nous voyais ici, dans cette pièce qui me semblait si froide et sombre. Ce corps ne m’appartenait plus et j’essayais de survivre à l’insupportable.

     

    Réduite à rien, je le laissai terminer ce qu’il avait commencé seul. Inerte. Sans sentiments. Il se retira. Je fis semblant de sourire, je ne savais pas comment mon corps avait réagi. De nouveau sidérée, je ne savais pas ce qu’il se passait depuis plusieurs minutes.  Il me regarda, me souris et s’allongea simplement à côté de moi. Cette fois, je pleurais. 


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  • Paris, Août 2014

    L’été prenait fin et nous étions sortis avec quelques-uns des mes amis dans une boite de nuit branchée de la capitale. La rentrée scolaire arrivait bientôt et je devais dans quelques jours quitter l’appartement parisien de mes parents pour partir étudier dans une autre ville où je ne connaissais personne. Ce départ ne me faisait pas trop peur à vrai dire. Autonome et sociable je savais que dans quelques semaines je serai dans cette ville attablée autours d’un verre avec mes nouveaux amis.

    Libre, je souhaitais profiter pleinement de cette dernière soirée. L’esprit alcoolisé je dansais sur la piste de danse avec mes amis, tout en échangeant furtivement quelques regards ou quelques danses avec des inconnus. Profitant de mon corps je n’hésitais pas à déambuler fougueusement de partenaires en partenaires. J’acceptais volontiers quelques cigarettes au fumoir par des inconnus qui espérait par ce don un quelque geste de ma part en guise de remerciement. J’échangeais par compassion quelques mots avec eux, racontant des mensonges sur ma vie pour m’amuser. Je passais de futur étudiante à mannequin, offrant l’illusion d’un possible don de mon corps. Je passais le reste de ma soirée à éviter ces hommes généreux qui m’avait offert auparavant une quelconque consommation. Ces rencontres furtives m’amusaient, j’adorais plaire.

     

    -          - Aller je t’offre encore une cigarette, me lança un homme avec qui j’avais déjà échangé au cours de la soirée. Un homme parmi tant d’autres ce soir-là avec qui j’avais flirté. J’acceptais cette cigarette volontiers tout en discutant avec lui.

    -        - Aller viens je te paye un verre dit-il en me tirant vers des sièges sur le côté de la piste. Je le suivis tout en cherchant du regards quelques-uns de mes amies dans la boite pour m’avertir qu’ils étaient toujours là, par crainte d’être seule.

    Je buvais mon verre à côté de cet homme sans échanger avec lui. Fortement alcoolisée, je bougeais sur place sur le rythme de la musique en engloutissant ma boisson. A la fin de cette chanson, je fuie l’homme toute titubante pour rejoindre mes amis. Mais je fus rapidement retrouvée par cet homme qui revint danser avec moi. Je m’éloignais.

    Au bout de quelques minutes, il me retrouva un peu plus loin et m’invita à prendre un second verre. L’alcool du verre précédent était déjà bien monté et peu consciente, j’accepta. Il me ramena alors sur la banquette sur laquelle nous nous trouvions quelques minutes plus tôt pour me faire boire un autre verre, que j’acceptais. Puis un autre.

     

    Fortement alcoolisée, je ne comprenais plus ce qu’il m’arrivait. Je me recroquevillais au fond du siège, ma tête me tournait fortement, je ne discernais plus les formes ni la musique autours de moi. Mais je pus sentir des lèvres frôlant ma joue en me susurrant que tout s’arrangerai dans quelques minutes. Ces lèvres allèrent rapidement se poser sur les miennes, sidérée et quasi inconsciente je ne pouvais réagir.  Je pouvais sentir la chaleur de son corps se coller de plus en plus au miens tout en continuant de m’embrasser. Mon corps, lui, ne pouvait bouger. Etant spectatrice de la scène, il se permis de glisser sa main sous ma robe pour introduire sa main dans ma culotte afin de me caresser. Mes sécrétions vaginales lubrifièrent naturellement les parois de mon vagin. Il pénétra deux de ses doigts en moi.

    Fin de l'introduction


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