• Chapitre 03 - 01

     

    Assis à la terrasse d'un café seize ans plus tôt, Frédéric discutait avec son ami Nicolas. Nicolas vivait Avenue Marcel Proust, dans les riches quartiers du seizième arrondissement chez ses parents. C'était un très belle appartement au derniers étage donnant une vue direct sur les Champs de Mars et la Tour Eiffel.  Mais l'appartement se trouvant légerement dans les hauteurs, on y aperçevait la quasi totalité de la capitale ainsi que sa banlieue ouest. Le jeune homme y résidant était fils d'une mère polytechnicienne et d'un père ayant fait un double cursus a Science Po. Le jeune homme était donc aisé et aimait le montrer à son entourage en vantant ses nouveaux achats et ses nouvelles conquêtes ; pensant surement ainsi impressionner et que ses amis lui trouve un intérêt. Nicolas était de ceux qui aime les grands gestes et toutes les exagérations possible. Puisque les jeunes gens les trouvaient aimable, pensant surement trouver quelque chose de grand derrière ce masque défaillant. Nicolas n'avait d'affection que pour ce qu'il jugeait grand d'esprit ou possédant de grandes choses à montrer. Ceux qui possédaient des paillettes. Et qui pourrait ensuite pailleter son égo défaillant ; voir inexistant. Nicolas aimait le beau ; purement esthétique. Se jugeant lui même magnifique, il arrivait ainsi a se contempler à travers le sentiment. Jugeant a travers sa sensibilité inexistante, Nicolas appréciait Frédéric. Ne le trouvant élégant qu'en apparence, il ignorait tout de ce mystique personnage. Mais cela lui importait peu! Tant que l'image est là...

    Frédéric, lui de son côté était assez neutre sur son interlocuteur, et ne lui portait pas de réel pré-jugé. Il aimait passer de temps à autres du temps avec lui afin de se distraire ou se vider la tête avec des futilités. Futilité qui n'était autre que son compagnon qu'il jugeait tout de même drôle et perturbant par tout ses gestes et belles paroles.

     

    Alors que les deux amis, débattaient sur la dernière Rolls Royce de collection que Nicolas avait capturé et laisserait dans son garage en allant l'astiquer de divers produits afin que jamais elle n'ait une quelconque rayures ou bien même la moindre poussière. Frédéric fut hypnotisé par deux jeunes filles passant à côté d'eux.

    L'une d'entre elle portait une capeline bordeau sur laquelle trônait une imposante plume. Sous cette capeline se glissaient de long cheveux d'un noir ébène parcourant les épaules et la poitrine de celle-ci. Elle portaient une longue et imposante cape soigneusement découpée d'un noir quasi identique a ceux de ces cheveux. Déjà imposante, elle portait également des bottines avec un talon aiguille d'une dizaine de centimètre. Les talons ne faisait que grandir et sculpter son corps un peu plus. Son visage paraissait lui aussi tout aussi bien dessiné, bien que caché par des lunettes de soleil foncées, Frédéric rêvait qu'elle révèle ses yeux. Ses lèvres étaient tout aussi bien dessinées à l'aide d'un rouge à lèvre bordeau, elle avait pu accentuer l'arc de cupidon, la rendant une fois de plus impressionante. Elle semblait dégager l'odeur d'une très grande rose ornant le plus beaux jardins. Mystique, Frédéric ne put la désigner à une rose d'une quelconque couleur. Elle était surement une autre rose. Elle ne reflétait ni la passion, ni même la douceur. Il aurait pu tant bien que mal l'approcher, les épines de la dame lui aurait surement provoqué un saignement.

     

    « Douce, belle, amoureuse et bien-fleurante Rose,
    Que tu es à bon droit aux amours consacrée !
    Ta délicate odeur hommes et Dieux recrée,
    Et bref, Rose, tu es belle sur toute chose. »

    Pierre de Ronsard

    L'autre jeune fille paraissant plus timide était blonde. Elle avait les cheveux lisses et se dessinait une frange droite sur son front. Sur sa tête, un berêt rouge accentuant sa blondeur éclatante. Elle portait sur ses fines lèvres un rouges à lèvre rouge assorti au berêt. Ne portant pas de lunettes, Frédéric perçut ses yeux et ses paupières sur lesquels étaient travaillé un fard à paupière irisé. Elle portait une chemise blanche en dentelle extrémement travaillée.  Elle souriait mais son sourire était à la fois extrémement amicale, glacé et séducteur. Elle était perturbante, la petite étoffe de soie.

     

     

    En voyant son ami perturbé, Nicolas se tourna "Hé ! Leatitia, Kate ! Comment allez vous ?" s'écria-t-il aux deux jeunes filles.


  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Juillet 2014 à 22:31

    Ca fait plaisir de retrouver ta plume ma petite Dori <3 Toujours aussi bien. Je trouve que ce retour en arrière est bien détaillé, j'ai hâte de savoir la suite. A ton clavier ^^

    2
    Dimanche 13 Juillet 2014 à 14:20

    Ahah merci! Ca fait plaisir de te savoir de retour ici héhé

    Par contre, je compte encore le modifier cet article, j'ai plusieurs idées, mais il ne sera pas nécessaire de le relire ;)

    Ahah je réfléchis à la forme des prochains articles ;)

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :